Hermann, mon ami

Voici donc venu le moment de vous révéler quel est l’objet de mes obsessions depuis le début du confinement il y a plus de deux mois : il s’agit, et je ne suis pas la seule à nourrir cette obsession, du levain. Selon l’ITLSL (Institut Très Local de Statistiques de Lecul, pour ceux qui n’ont pas lu l’article précédent),83% des françaises ont profité du confinement pour démarrer un levain. (j’exclus les hommes car 0% des hommes que je suis sur les réseaux sociaux ont fait du levain et ils fausseraient mes statistiques. En même temps, prendre soin d’un truc qui pue c’est typiquement une tâche affectée aux femmes). Je n’ai pour ma part approché un levain ni de près ni de loin, d’une part parce que pratiquer la fermentation me fait peur (il faut en prendre soin, on peut attraper le botulisme…) et que je préfère laisser cela aux professionnels, d’autre part parce que j’ai eu à la pré-adolescence une première et unique expérience traumatisante avec un levain.

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Lecul Danslesronces, se remémorant le passé afin de rédiger son article

La première fois que j’ai rencontré un levain, je devais être en 6ème ou 5ème. Il s’appelait Hermann, et je parle de lui au passé car il je suis quasiment sûre qu’il est mort (la seule partie de lui encore vivante est celle qui me hante). C’était la fin des années 90, et si vous avez connu cette époque vous savez c’était plus celle des plats préparés et des arômes chimiques que des herbes fraîches que l’on fait pousser sur son balcon et des débats sur la vraie recette des pâtes carbonara. Le fait-maison en général, et le bio en particulier (je ne parle même pas du végétarisme) étaient l’apanage de quelques hippies en chemises en lin et sandalettes de cuir qui faisaient du fromage de chèvre sur le plateau du Larzac (rappelez-vous que j’étais très jeune à l’époque et que j’avais peut-être une vision un tant soit peu erronée des choses). Les seuls pains que je consommais étaient du pain de mie Harry’s (les États-Unis nous vendaient encore du rêve) et la boudinette, un pain tout blanc et très mou, spécialité d’une boulangerie de la ville dans laquelle vivait ma grand-mère.

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Lecul Danslesronces à 12 ans, dégustant son pain de mie

Bref, quand l’équipe de France de football est devenue championne du monde pour la première fois (désolée, c’est la première référence historique qui m’est venue à l’esprit), je ne savais pas ce qu’était le levain, à quoi ça ressemblait ni quelle était son utilité. Et j’aurais préféré ne jamais croiser sa route.

À la fin des années 90, alors que je portais un pantalon « trompette » avec une robe à fine bretelle, internet existait mais n’avait pas encore pénétré nos foyers (je frissonne à l’idée d’avoir été confinée à ce moment-là). On s’emmerdait un peu, mais on était obligés de faire preuve de créativité. On ne recevait pas encore de chaînes de mails à renvoyer sous peine de subir d’atroces souffrances sur plusieurs générations (équivalent années 2000 des messages à partager si on l’ose sur son mur Facebook) (je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Sinon, vous êtes veinard). Il existait toutefois d’autres types de chaînes qui passaient d’une personne à une autre, et c’est ainsi que j’ai rencontré Hermann.

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Lecul Danslesronces, faisant la maligne avant sa rencontre avec Hermann

La suite au prochain épisode…

Le confinement de Lecul

Comme plusieurs milliards de personnes dans le monde (statistiques issues de mon propre institut, l’Institut Très Local des Statistiques de Lecul (ITLSL pour les intimes) car je n’ai pas trouvé de chiffres assez précis à mon goût sur internet) je suis confinée depuis plusieurs semaines. Si comme moi vous passez la plupart de vos heures éveillées sur les réseaux sociaux, vous avez probablement remarqué que ce confinement a fait naître des habitudes et obsessions assez étranges chez plein de monde, et l’une de ces habitudes a fait germer en moi l’idée d’une série d’articles. Du coup, boum, me revoilà ! Enfin, boum, je devrais plutôt écrire boooooouuuuuuummmmm parce que je j’ai commencé cet article au début du confinement, et le temps que je mette mes idées en ordre et que je rédige plusieurs posts à l’avance (seule solution qui me permette de tenir dans la longueur) on a déjà le droit de sortir sans attestation.

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Lecul Danslesronces, rédigeant ses articles de blog à l’avance

Mais avant de vous dévoiler ma série d’articles sur le sujet qui m’intéresse et que je ne dévoile pas ici afin de garder le mystère, je vais quand même vous donner de mes nouvelles. On n’est pas des bêtes, merde, et si on excepte une recette de chou farci trop logue pour Instagram, cela fait plus de deux ans que je n’ai rien publié ici.

Ben écoutez, ça va bien, je fais partie des personnes qui s’épanouissent dans le confort de leur intérieur (je crois qu’on nous appelle les introvertis). Je vis ce confinement avec Lecu et Plaquette, qui sont d’excellent compagnons, surtout Lecu qui ne vomit pas dans le lit, et qui n’a pas une haleine à décoller les papiers peints. La différence majeure avec la dernière fois où j’ai écrit ici c’est que j’ai changé de région et donc de travail. J’ai réussi ce qui est pour moi l’exploit de ne repasser par chez Paule, en me faisant tout simplement pistonner par mon ancien patron, et je peux vous dire que c’était bien le moins qu’il puisse faire pour moi. Aujourd’hui je ne suis plus au bord du burn out et c’est plutôt agréable.

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Lecul Danslesronces juste avant d’aller remettre sa lettre de démission

Pour revenir à une actualité plus brûlante (ça fait quand même un an que j’ai déménagé), je crois que je n’ai pas tout à fait réussi mon confinement. Déjà, mis à part que je ne me déplace plus, ça ressemble énormément à ma vie habituelle. Si on prend les périodes où j’étais au chômage, on est sur 99.5% (toujours selon ITLSL) de ressemblance (les 0,5% c’est que je ne vais pas au restau parce qu’ils sont fermés et pas parce que je n’ai pas les moyens). J’ai même gravement replongé dans mon addiction à la télé-réalité, en entraînant cette fois Lecu dans ma chute, ce dont je ne suis pas fière. J’ai raté mon confinement car je n’ai fait que deux apéros Skype, je n’ai pas cuisiné de banana bread et ma tentative de cure de sébum s’est soldée par la pire crise de psoriasis que j’ai connue depuis que mon premier crush m’a larguée en seconde. Je travaille autant, voire plus que d’habitude, et je m’habille pour cela car j’ai des visios tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Je n’ai pas touché à mes poils depuis le début de l’automne et n’ai donc plus rien à laisser pousser. Je cuisine autant que d’habitude car je prépare toujours des gamelles pour le repas du midi, et je fais du sport quotidiennement mais pas comme une grosse malade non plus, disons que je fais l’équivalent de mes trajets habituels à vélo. Je n’ai eu ni angoisses, en tous cas pas plus que d’habitude, ni d’épiphanie en ce qui concerne mon mode de vie et les changements que je souhaite y apporter, en tous cas pas plus que d’habitude. Ma vie est particulièrement adaptée à ce genre de situation, je ferais vachement moins la maligne en cas d’attaque de zombies.

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Lecul Danslesronces répondant à la question « Comment ça va ? » pendant le confinement

J’ai quand même un peu moins lu que d’habitude, et j’avoue que ça m’énerve. Je voulais participer à un concours de nouvelles mais je n’ai pas réussi à ne serait-ce que démarrer quelque chose. La mer et les restaus me manquent, mais uniquement quand j’y pense.

Maintenant que j’ai réenfourché la selle de l’écriture, je vais pouvoir dès la semaine prochaine rentrer dans le vif de mon sujet. À votre avis, de quoi vais-je parler ?

Le chou farci, le chou farlà

Boum, je suis de retour sur mon blog abandonné et j’utilise une blague qui non seulement n’est pas de moi, mais qu’en plus j’ai déjà utilisée. Mais comme Gad Elmaleh est également un plagiaire, on va dire que l’on peut sans souci lui prendre des blagues. Donc, pour les personnes qui l’ont demandé sur Instagram, et pour relancer mon activité de blogueuse, voilà enfin ma recette de chou farci au canard confit et petits légumes, qu’il est possible de faire sans canard confit si vous ne mangez pas de ce pain-là, auquel cas ce sera une recette de chou farci aux petits légumes.

Donc, pour cette recette, j’ai utilisé (je préfère vous dire « j’ai utilisé » plutôt que « il vous faudra » car vous mettez vraiment ce que vous voulez dans votre chou, ce que je vous livre ici est plus une inspiration qu’une recette à proprement parler) :

  • un chou vert (ça c’est un peu l’ingrédient incontournable, vous ne pouvez pas faire sans, sauf si vous cuisinez une quiche lorraine par exemple)
  • 2 verts de poireaux
  • 2 carottes
  • 2 navets
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 2 cuisses de canard confit
  • du gras de canard
  • 1/2 litre de bouillon

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Lecul Danslesronces, ravie de ses propres talents en cuisine

Préparation du chou

Coupez quelques feuilles de chou à la base. Il faut des feuilles qui ne sont pas abîmées, mais plutôt des grandes de l’extérieur parce que sinon vous allez vraiment vous faire chier pour les rouler. Moi j’ai pris 10 feuilles pour 2 personnes. Faites cuire vos feuilles de chou 3 minutes dans de l’eau bouillante salée, puis égouttez-les, puis posez-les les unes à côté des autres sur un torchon, et enfin recouvrez-les d’un autre torchon (propres, les torchons, mais en cette période de pandémie j’espère que je n’ai pas besoin de vous rappeler de vous lavez les mains avant de faire à manger). C’est chiant, ça prend de la place et deux torchons, mais je dis vraiment ça pour vous aider car ça évite que vos feuilles de chou soient pleines de flotte et donc que votre plat soit insipide à la fin.  Une fois que c’est fait, foutez la paix à vos feuilles de chou pendant que vous préparez la farce, elles n’ont pas fini de souffrir.

Ensuite, coupez vos légumes en brunoise (c’est le terme qui signifie « en petits dés » pour les spectateurs de Top Chef comme moi qui croient qu’ils y connaissent quelque chose en cuisine) et faites revenir tout en même temps dans une belle cuillerée à soupe de gras de canard (ou d’huile d’olive pour la version végé). Si vous avez du céleri en branche je vous incite fortement à en ajouter pour faire un soffrito (et si vous ne connaissez pas le soffrito à vous renseigner à ce sujet car c’est indispensable). Si comme moi vous n’avez pas de céleri branche mais que comme moi vous êtres amatrice de Bloody Mary, mettez un peu de sel de céleri. Faites revenir tout ce petit monde à feu doux à couvert. Le but c’est que toutes les saveurs se mélangent, que ça cuise bien mais sans être réduit en bouillie).

Pendant ce temps, attaquez-vous au canard (les végétariens, vous pouvez sauter ce passage). Si vous avez des cuisses, il faut retirer le gras et l’os et ne garder que le viande. Il existe des volailler qui vendent du canard confit désossé, c’est l’idéal. Mais si vous n’avez que des cuisses, dites-vous que le gras de canard est parfait pour vous mains mises à rude épreuve par le respect des gestes barrières. Une fois que c’est fait, ajoutez le canard à vos légumes et laissez cuire un petit moment, en goûtant et en arrêtant la cuisson lorsque cela vous semble à votre goût au niveau de la texture (sachant que cela va ensuite passer au four). Assaisonnez à votre goût, moi je me suis contentée de sel, poivre et piment d’Espelette, mais rien ne vous empêche d’ajouter des herbes et épices, genre si j’avais eu de la sauge j’en aurais mis).

Point bouillon : si vous avez du bouillon maison, pas la peine de faire les malins, mais utilisez-le. Moi je n’en ai pas car je travaille désormais, donc j’ai dissous un cube de bouillon bio dans 1/2 litre d’eau.

Une fois que tous ces éléments sont prêts, préchauffez votre four à 180° farcissez le chou : retirez les grosses côtes des feuilles de chou si elles vous gênent, sans couper complètement les feuilles en 2. Mettez environ 2 cuillères à soupe de farce au bout d’une feuille, roulez un coup, rabattez les côtés et finissez de rouler ( si vous ne comprenez pas cette phrase énigmatique, allez voir une vidéo de roulage de nem, c’est le même principe). Mettez la feuille ainsi farcie et roulée dans un plat qui va au four. Recommencez jusqu’à épuisement des feuilles de chou ou de la farce (mais c’est les boules de rester avec des feuilles de chou sur les bras). Quand vous avez fini, couvrez le chou de bouillon, il faut qu’il y en ait environ 1 ou 2 cm au fond du plat. Enfournez et arrosez toutes les 10/15 minutes. Moi j’ai fait cuire 30 minutes mais ça dépend aussi de vos goûts : laissez un peu plus longtemps si vous voulez que le chou soit moelleux.

Astuce de Lecul : quand vous sortez le chou du four, prélevez 2 cuillères à soupe de bouillon et mélangez-les à 1 cuillère de crème fraîche. Nappez les feuilles de chou de la sauce ainsi obtenue et régalez-vous (et envoyez-moi un message pour me remercier !)

Pourquoi je ne quitterai pas mon travail

Vous l’avez compris, actuellement mon travail n’est pas un grand champ de roses. Ou alors un champ de roses auxquelles il ne resterait que les pétales. Et qui sentiraient le vieux pet, à l’instar de Plaquette, le vieux chat qui pue-qui pète, mais en moins mignon (pauvre chat dont l’intimité est jetée en pâture au monde entier). Malgré cela, il est hors de question que je quitte mon travail.

Déjà, je n’ai pas l’intention de retourner voir Paule. J’ai réussi à mettre fin à notre relation toxique après plusieurs années, ce n’est pas pour aller me jeter dans ses bras à la première difficulté. L’idée même de renouer avec elle me donne des sueurs froides. Lorsque je suis au travail et au bout du rouleau, je repense à mes longue périodes de recherche d’emploi et une conviction s’impose à moi : plutôt le brun-out que le chômage !

Ensuite, j’ai vraiment voulu mon travail, il n’est pas qu’alimentaire. Je me suis battue pour l’avoir, j’ai fait un an de forcing et de CDDs pour intégrer cette entreprise. Pour une fois que je fais preuve de persévérance, avouez que ce serait dommage de baisser les bras à la première contrariété. Je me rappelle encore la joie que j’ai ressentie il y a deux ans en signant mon CDI, en pensant que les années de galère étaient désormais derrière moi (quelle connerie innocence). Je ne vais pas laisser un con patron ternir ma joie de vivre. No way José.

Brain out

Lecul Danslesronces, caressant l’idée de retourner chez Paule

Enfin, je suis têtue comme une teigne (c’est une expression qui n’existe pas vraiment mais qui me va comme un gant). Je ne m’en vante pas car c’est un défaut qui a plutôt tendance à me freiner, au contraire de la persévérance évoquée plus haut que je ne possède pas et qui me serait plus utile. Je suis têtue donc, et rancunière, mais aussi patiente, ce qui sont des qualités très complémentaires. Je préfère donc, plutôt que de m’en aller à la première difficulté, rester et faire chier le monde, à défaut d’avoir assez de pouvoir pour faire péter le système de l’intérieur. Je ne peux certes jamais être sûre que j’emmerde les autres autant qu’ils m’enquiquinent mais c’est tout de même assez satisfaisant. Est-ce une attitude constructive, je ne pourrais pas le jurer, mais on a les ambitions qu’on peut.

Kate Moss

Lecul Dansleronces, s’amusant à violenter moralement ses supérieurs

Et puis maintenant que j’ai décidé de reprendre ce blog en main grâce à mes anecdotes professionnelles, je ne peux pas revenir en arrière et tout abandonner. Je pense à mon public avant tout.

Le travail c’est la santé ? Mon cul !

Mes quelques lecteurs le savent, depuis deux ans moins quelques jours je travaille en CDI à temps plein dans la même entreprise. Cette situation présente plusieurs avantages tels que avoir mis fin à ma relation avec Paule, toucher un salaire chaque mois ou ne plus être au chômage.

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Lecul Danslesronces il y a 2 ans, prenant possession de son poste

En fait les premiers mois tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, je pense même pouvoir dire que je baignais dans la félicité : je travaillais sans trop me forcer ni m’ennuyer avec mon copain Ferdinand (c’est lui qui m’a pistonnée pour ce travail. Il a ma reconnaissance éternelle), je rentrais bouquiner chez  moi à midi et à 18 heures j’oubliais mon travail jusqu’au lendemain. J’avais 10 jours de vacances à Noël (ce qui est bien le minimum quand on veut faire des biscuits aux épices et une décoration décente), 5 semaines l’été, et plein d’autres jours à poser. Le salaire était adapté à mes tâches et l’entreprise en accord avec mes valeurs. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai trouvé le travail de mes rêves (car ce dernier consisterait à travailler 2 heures par semaine pour 500€ par mois sans avoir de collègue) mais le tableau était assez idyllique.

J’aurais du me douter que c’était trop beau pour durer. Ça a commencé tout doucement. Le premier drame a eu lieu il y a un an. Il s’agit du départ de Ferdinand. Ça m’a attristée qu’il me quitte, mais surtout je voulais récupérer son poste, ce qui m’a été refusé sous des prétextes de merde (et je suis bien entendu objective lorsque je dis cela). J’avais non seulement perdu mon binôme mais en plus je devais travailler en étroite collaboration avec une nouvelle dont je voulais le poste. Si je devais être positive à ce sujet je dirais que cela m’a permis de travailler sur mes tendances naturelles à la jalousie et la rancune (mais j’ai aussi de bons côtés par ailleurs. Par exemple je fais un excellent gaspacho).

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Lecul Danlesronces, essayant de ne pas s’énerver contre sa collègue qui n’y est pour rien

Ensuite a démarré ce que j’appellerais La Nouvelle Ere : une nouvelle direction et la fusion de plusieurs structures. La promesse de cette Nouvelle Ere : une fiche de poste pour chacun avant fin avril 2017, des conditions de travail adaptées à tous, et des licornes qui pètent des paillettes dans les bureaux. La réalité : nous attendons toujours nos fiches de poste et notre calendrier annuel (ce qui signifie que nous ne savons quand seront les vacances cette année, on ne peut même pas compter les jours), le contrat de la remplaçante de Ferdinand n’a pas été renouvelé et j’ai récupéré 90% de son boulot, en plus du mien et sans être augmentée (je n’arrive pas à mettre le doigt sur le moment exact où je me suis faite avoir. Cela dit, je soupçonne que cette exactement comme cela que l’on se fait avoir…).

Aujourd’hui, le constat est accablant : sur 18 salariés, 5 sont là depuis 3 mois et ne se rendent pas compte de ce qui se joue, 2 ont craqué et sont en arrêt, 6 ont pleuré, 6 aussi se réfugient dans la bouffe et 2 errent hagards dans les couloirs en prenant des décisions hasardeuses. Je ne fais partie d’aucune des catégories sus-citées, mais j’ai des cernes jusqu’aux nichons alors que je n’en avais jamais eu avant, ce qui est un signe de détresse professionnelle.

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Lecul Danslesronces, découvrant la cruelle vérité

La situation est devenue tellement absurde que je me suis dit qu’il fallait que je la raconte pour l’exorciser. C’était un peu la raison d’être de ce blog au départ. Et ça me permettra peut-être de rire de cette période un peu pourrie. Après tout, j’ai bien réussi à me marrer de mon RSA !

Pourquoi est-ce que je n’écris plus sur ce blog ?

Tout simplement parce que j’ai la flemme. Merci, au revoir.

Je déconne. J’ai évidemment la flemme (c’est visiblement la bonne fée de la paresse qui s’est penchée sur mon berceau avec le plus d’empressement) mais il n’y a pas que ça. Comme vous le savez, chèr-e-s fidèle-s (vu l’état de décomposition avancé de ce blog et l’odeur de moisissure qui s’en dégage je me demande s’il est raisonnable d’évoquer mon lectorat au pluriel) j’ai signé il y a un peu plus d’un an un CDI. Je ne fréquente donc plus du tout Paule qui, si elle m’en a fait voir de toutes les couleurs, était une source inépuisable d’anecdotes. Depuis que j’ai signé ce maudit contrat en lettres de sang, je passe (et ce n’est pas moi qui le dis, c’est le Service Administratif et Financier (que l’on peut aussi appeler la compta si on veut les faire chier à peu de frais) et je peux vous dire que les chiffres qui suivent ne mentent pas parce qu’il sont carré-carré à la compta)je passe donc 1607 heures au travail du 1er septembre au 31 août (et quand j’écris ça mon cœur de saltimbanque oscille entre angoisse profonde et déni total). Et vue la satanée bande d’hurluberlus (je ne savais pas quel mot utiliser pour être réaliste sans paraître insultante) que je me cogne chaque jour, je peux vous dire que ma source d’anecdotes est loin d’être tarie. Malheureusement j’ai peur. Imaginez un instant que l’un de mes collègues arrive sur ce blog grâce à une recherche Google :

  • burn-out symptômes
  • faut-il coucher avec le directeur pour avoir une augmentation
  • faire discrètement caca au travail
  • si Marine Le Pen est présidente est-ce que cette absurde fusion des régions continera ?
  • devenir délégué du personnel pour faire chier la direction
  • comment être candidat En Marche aux législatives car j’aime Macron et je l’admire
  • je voudrais que tous mes collègues arrêtent de venir travailler car je les déteste tous
  • apprendre à dire non à mon directeur sans qu’il arrête de m’aimer
  • médecin complaisant + arrêt de travail
  • peut-on lutter contre la macronisation de la société et de mon emploi
  • tout plaquer pour devenir auto-suffisant

Je vous assure qu’il est tout à fait possible que mes collègues fassent des recherches sur les thèmes évoqués plus haut. Imaginez qu’ils arrivent ici et qu’ils reconnaissent mon humour douteux ? Ou pire, si j’écris un article sur le boulot et que l’un de mes collègues se reconnaît à travers les critiques que j’émets sur sa personne ? Je serais alors obligée, telle une Florent Pagny des internets, de m’exiler en Patagonie (mais je n’aurais pas l’outrecuidance d’en faire une chanson) (et bonjour la référence aux années 2000).

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Lecul Danslesronces, menacée par l’un de ses collègues qui vient de découvrir son blog

Voilà, vous savez pourquoi je n’écris plus, je reviendrai sur ce blog dans un an, quand j’aurai trouvé comment vous parler de ma vie au boulot sans laisser le moindre indice sur mon identité (j’espère que le binge-watching des Experts trouvera enfin une application concrète ici).

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Lecul Danslesronces, obligée d’écrire dans son journal intime car aucun autre endroit n’est sûr.

Complètement Délirant et Incroyable

Une fois n’est pas coutume, j’ai été absente de ce blog pour de bonnes raisons. Meilleures en tout cas que mes raisons habituelles qui ressemblent à : j’ai eu la flemme, et puis Plaquette a vomi, après c’était l’heure de l’apéro, et tiens regarde, du saucisson !

Bref, tout vient à point à qui sait attendre, et je dois bien l’avouer au risque de ruiner ma street crédibilité, tout vient à point à qui sait se sortir les doigts du cul. Après des années de galère de rendez-vous chez Paule, d’idées de reconversion farfelues, un licenciement, des emplois précaires, de la rage, du sang et des larmes, j’ai enfin signé un CDI. A temps plein. Pour un boulot qui me plaît. Avec des primes et un 13ème mois. Un entretien professionnel et des repas de fins d’années (civile et scolaire). Des arrêts maladie (l’épidémie de gastro a été féroce cette année). Une adresse mail à mon nom. Des collègues, des vrais. Des gens qui me demandent au téléphone. Des post-it et une agrafeuse. Un ordi tout neuf. Une chaise de bureau qui fait mal au cul. Des périodes chargées. D’autres beaucoup moins. Une machine à café. Sans déconner.

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Lecul Danslesronces venant de signer un CDI

Je suis hyer jouasse mais passer d’un CDD par-ci par-là à 40 heures de boulot par semaine ça demande un temps d’adaptation. Notamment en ce qui concerne le sommeil. Je sais que certaines personnes sont capables de gérer un boulot, 2 enfants, une vie de couple, un blog, Twitter, Instagram, Pokémon Go et leur épilation du maillot mais quand dorment-elles ces personnes ? Personnellement je trouve déjà beau de réussir à me lever à 7h30 5 jours sur 7 et à travailler 8 heures.

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Lecul Danslesronces se rendant chaque jour au travail

Quoi qu’il en soit ce n’est pas un problème que je vais résoudre immédiatement puisque je suis actuellement en vacances pour 5 semaines (je n’ai pas choisi ce travail au hasard) et que je m’envole dans quelques jours pour les States (prononcer les Statesses). Krr krr krr (petit rire satisfait).

Le retour du come-back du retour du come-back du retour du come_back du retour

Ça deviendrait pas un peu lassant cette vieille rengaine du : « je reviens, ah non, en fait si, ou peut-être pas, je ne sais pas je ne sais plus je suis perdue » ?

Personnellement je trouve ça un peu énervant d’autant plus que ça m’oblige chaque fois à user de malice pour récupérer mon lectorat composé de ma mère, Plaquette, et un internaute égaré qui a tapé « conseillère Pôle Emploi position fœtale » dans son moteur de recherche (true story). Mais que voulez-vous cela fait des jours, des semaines, que dis-je ? des mois ! que je souffre d’angoisse. Pas de la page blanche parce que je fourmille d’idées, mais de l’humour.

En effet, j’avais pris des notes en vue d’un futur article, et je pense pouvoir affirmer sans le tromper que mon humour a connu des jours meilleurs. Comme je n’ai rien à vous cacher, je vous livre ici ces notes, commentées par moi-même :


« Mais où donc sont passés mes 20 ans ? – Dans ton cul !

Être auto-suffisante en blagues c’est aussi ça l’écologie »

Note de Lecul : Je ne sais absolument pas où je voulais en venir avec cette blague qui ne me fait plus rire du tout (et pourtant mon entourage sait à quel point j’affectionne les Dans ton cul !). Cela a sans doute à voir avec le fait que j’ai eu 30 ans il y a peu de temps mais il ne faut jurer de rien.


« Je pense qu’il faudrait que je profite de ce concept de blogueuse de merde (rappelons-nous quemon dernier article, que j’ai publié au mois de novembre, sintitulait « Les conseils de lecture de Lecul pour passer un bel été ». Peut-être que je peux embrasser ma paresse et mon manque d’opiniâtreté pour embrasser pleinement mon statut de blogueuse de merde ».

NdL : Notez l’utilisation répétée et insistante du terme « blogueuse de merde ». Je pense que cette maladresse et cette expression péjorative traduisent ici un sentiment de culpabilité latent. Du style : « vous me détestez et je me déteste aussi ». Mais encore une fois il ne faut jurer de rien, en plus j’ai fait théâtre, pas psycho.


« Je pourrais même aller plus loin : ouvrir un compte Instagram sur lequel je posterais des photos où, toute de pilou vêtue, je mangerais du pâté à la cuillère accompagnée de Plaquette, le chat le moins glamour du monde. Ce serait beaucoup plus décomplexant que.. »

NdL : Que quoi bordel ? Je suis pendue à mes propres lèvres ! Mais je suppose que nous ne le saurons jamais, à moins que cela me revienne dans un éclair de génie (si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à les proposer). Mais si je tiens bon la barre et tiens bon le vent sur ce blog, je vous écrirai un article surmon addiction récente et néanmoins dévastatrice à Instagram.


« Car oui, je mange local, bio, de saison, n’en jetez plus la coupe est pleine, mais je dresse mes assiettes comme une cantinière dépressive ».

NdL : Je suppose que cette phrase avait aussi un rapport avec Instagram mais qui sait ? On peut toutefois noter le « Car oui »en début de phrasece qui signifie que j’ai suivi un chemin dans ma tête pour en arriver là. Mais si vous voulez mon avis, ce petit chein sentait plus le caca que la noisette.


Quand j’ai relu ces phrases que je vous livre ici dans fard, sans tabou ni pudeur, je me suis demandé si mon humour n’était pas parti en vacances sans moi. Peut-être que je ne suis tout simplement pas bonne pour les punchlines, que ma plume a besoin de temps pour développer ses arômes tel un camembert bien fait ? Je pourrais sans doute le découvrir si je me décide à écrire plus de deux articles par an.

Sara Andreasson:

Lecul Danslesronces relissant ce qu’elle a écrit afin de comprendre où est passé son humour (dans son cul probablement)

Les conseils lectures de Lecul pour passer un bel été

Il y a un peu moins de trois mois, j’écrivais ceci :

« Je vous écris ce billet car récemment, j’ai conseillé quelques livres de vacances à une amie, qui ‘a envoyé un texto disant peu ou prou : « wah, t’es trop forte, c’est trop bien ce que tu m’as conseillé, tu devrais faire pareil sur ton blog pour que d’autres personnes en profitent ». Aussitôt dit, aussitôt fait (c’était il y a trois semaines à peine). Voici donc le top 7 des livres que je vous conseille pour cet été. De même que je ne mange pas d’aubergines en hiver ou de poireaux en été, je trouve qu’on ne lit pas n’importe quoi n’importe quand, c’est pourquoi la sélection ci-dessous est uniquement réservée à l’été, faudra pas venir râler si vous lisez les livres que je vous conseille en novembre et que vous trouvez ça nul.

Par ailleurs, je suis très nulle pour résumer les livres, je vous propose donc le résumé de Babelio. J’ajoute un commentaire lorsque je l’estime nécessaire, mais sinon il faut me croire sur parole car j’ai des goûts très sûrs.

1- La vérité sur l’affaire Harry Québert de Joël Dicker

« À New York, au printemps 2008, lorsque l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias. »

Sentez-vous le vent d’anticonformisme qui souffle sur ce blog ? Il est si fort qu’il décoifferait un chauve. Je sais que je ne brille pas par mon originalité en proposant ce livre, et c’est la raison pour laquelle je viens à peine de le lire, mais c’est (pause : je vais manger du pâté !!!) »

Et j’en suis restée là, je n’ai jamais terminé cet article pourtant prometteur pour les amoureux des belles lettres. Rassurez-vous, je ne suis pas morte d’une overdose de pâté même si j’en ai boulotté pas mal depuis. Il y a deux raisons pour lesquelles je n’ai rien publié ni terminé depuis des mois et des mois (et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois et des mois……….. Ad lib….)

  • la flemme, cette pétasse, qui me colle à la peau comme un la loose à l’équipe de France de rugby (je n’ai pas suivi un seul match de la Coupe du Monde, j’essaie juste de m’ouvrir à un nouveau public) (Vous remarquerez d’ailleurs que je n’ai pas pris la peine de changer le titre de cet article)
  • Les Experts Las Vegas, je n’aurais jamais du commencer cette série un jour pluvieux de septembre, c’est fortement addictif et en plus il y a 15 saisons (15 putain ! A ce rythme là, quand je retrouverai une vie normale on sera sous Juppé (politiquement, hein, pas grivoisement) !!! Aaaaahhhh !!!)

fun

Lecul Danslesronces, assumant à mort sa paresse

Mais je me suis rendu compte que j’avais toujours des visites même quand je ne publiais pas, ce qui m’a amené à penser qu’il y a quelques personnes qui ont vraiment envie de lire un de mes articles, et je ne voudrais pas décevoir plus longtemps ces lecteurs déjà bien trop éprouvés par mon absence (dites-moi si j’en fais trop). Par ailleurs, j’ai relu quelques uns de mes articles et en toute modestie, je les ai trouvés très drôle, et je me dis que c’est dommage de priver le web de ma plume acérée et néanmoins paresseuse.

Alors, voilà, pour ce …ème come-back, je vous dirai comment Paule me court définitivement sur le haricot, je vous narrerai mes adieux déchirants à Bigoudi, et je vous expliquerai comment ma vie risque de changer dans les semaines à venir. Enfin, si j’arrive à quitter Grissom et ses amis suffisamment longtemps pour ça.

Allez à la prochaine les nazes, et si vous voulez savoir quelles étaient mes recommandations littéraires de l’été écrivez-moi un commentaire ! (méthode de fourbe).

lol

Lecul Danslesronces, se prenant pour Sarah Siddle suite à un binge-watching des Experts

La grande nouvelle du jour

Les gars, je suis hyper jouasse depuis deux jours. Figurez-vous qu’il se passe quelque chose dans ma vie qui me remplit tellement de joie que je pourrais bien en exploser. Les gars, depuis mercredi 22 juillet à 17 heures : je suis en VACANCES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire tellement que je n’ai même pas honte d’avoir fait la blague ringarde qui a démarré cette phrase. C’est vous dire quel niveau de détente détendue que j’ai atteint. Vous vous dites sans doute « qu’est-ce qu’elle nous fait chier celle-là, elle travaille que la moitié de l’année, elle va pas nous péter un boulard dès qu’elle finit un contrat. » Certes. Mais là c’est un peu différent : mercredi midi j’ai fait un repas de départ en vacances avec tous les gens de l’endroit où je travaille (enfin, ceux qui font pas la gueule, mais ceci est une autre histoire). Ensuite, l’après-midi j’ai traité mes derniers mails et rangé mon bureau pour la rentrée, car je suis réembauchée du 31 août au 30 octobre prochain. Si ça ce sont pas des vacances, je sais pas ce qu’il vous faut !

Summer

Lecul Danslesronces, trop contente d’être en vacances

Bien sûr, administrativement et financièrement je suis au chômage. Mais psychologiquement, je peux vous dire que je ne me suis jamais autant sentie en vacances. Personnellement je trouve que c’est le plus important. Alors, que fait une blogueuse en vacances ? Déjà, j’ai fêté ça hier matin en faisant une petite demie-heure de yoga au saut du lit, puis j’ai mangé du tahini. Après je me suis dit que ça allait bien ce délire hippie et je suis allée m’acheter du vernis à ongles dans des magasins capitalistes. Ce week-end avec Lecu on amène Plaquette en colo chez sa mamie (on redoute vraiment la séparation, mais on essaie de faire face dignement) et ensuite on s’envole (en vrai on prend le train mais je sais pas comment le dire avec classe) pour Le bel Paris assister à un mariage qui me réjouit particulièrement (d’habitude j’aime les mariages, mais plutôt du style « ouais, bravo c’est cool, mais qu’est-ce qu’il y aura à bouffer et surtout avez-vous prévu suffisamment de champagne ? ») (là je suis tellement contente que je m’en fous de pas savoir ce qui est prévu le soir) (coucou les gars !) (c’est pour savoir si vous lisez mon blog) (pardon pour ceux qui s’en foutent) (en même temps c’est un peu le principe d’un blog, ceux qui s’en foutent ils ont qu’à ne pas lire) (breeeeeefff….).

In bed

Lecul Danslesronces, profitant de l’absence de Plaquette pour lire tranquillement

Après Paris, on part récupérer Plaquette chez sa mamie, en espérant qu’il soit toujours vivant (coucou Maman !), et on passe quelques jours dans le coin respirer le bon air des montagnes et voir la famille (coucou Mamé, coucou la famille qui sera là) (je sais pas qui c’est). C’est con, j’aime pas la montagne, je préfère la mer, mais comme je suis en vacances ce désagrément me passe bien au-dessus de la tête, lalalalala. Et puis on finira ces vacances tranquillou à la maison, je pense que le programme principal sera « grosse glande ».

Pendant mes vacances vous aurez peut-être droit à quelques articles, mais faut pas trop compter dessus non plus. Pour être honnête, je vous parlais d’une super idée que j’avais eue, et ben j’en étais tellement contente que j’ai commencé à écrire l’article il y a un mois, et qu’après des copains sont arrivés pour l’apéro et que depuis j’ai pas réouvert mon cahier. Car oui, normalement j’écris toujours à la main avant de taper, je ne sais pas « penser » sur clavier. Sauf ce billet de vacances, car je suis bien trop excitée pour faire un premier jet, j’écris comme ça sort de ma tête, c’est pourquoi cet article peut sembler plus décousu qu’à l’accoutumée. (ça vous file pas un peu des frissons d’avoir des secrets des coulisses de Lecul Danslesronces, blog lu internationalement) (un peu moins ces derniers temps, mes cousins sont rentrés d’Erasmus) (coucou les cousins !).

Sur ce je dois filer, je vais visiter des bateaux et manger de la paella (c’est le repas de fin d’année de Lecu, y a même un concert, moi je trouve ça dommage que ce soient pas les employés qui fassent un spectacle comme pour les fêtes d’école mais il paraît qu’ils ont autre chose à foutre).

Ronald Reis – Greenwich Village, New York City, 1963

Lecul Danslesronces, se détendant car elle est en vacances

Je suis tellement en joie que je vous fais même des bisous, tiens !

la taie d'oreiller

Lecul Danslesronces, toujours aussi heureuse d’être en vacances, même si il fait un peu chaud